Cheikh Maouelainin, Saint de Tiznit

Cheikh Maouelainin, Saint de Tiznit

Le Cheikh Mohamed Mustapha est né en 1829, dans la région du Haoud en Mauritanie. Il sera surnommé à sa naissance, par sa mère, Maouielainin. Le quel surnom deviendra par la suite son nom de famille. Cheikh Maouelainin sera initié au sciences de la théologie d’abord à l’école de la Zaouïa de son père : « Dar Essalam », dans sa région natale. A 16 ans, il sera envoyé par son père, le Cheikh Mohamed Al Fadil à Marrakech. Et de là, il part en pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, en compagnie des enfants du Sultan Moulay Abderrahmane, par les soins de ce dernier, dans le bateau vapeur qui, pour la première fois, part du port de Tanger à destination d’Alexandrie et de là au port de Jeddah. Après le pèlerinage, le cheikh retourne chez son père, remarque les grandes dispositions de son fils à contribuer à la diffusion de la doctrine religieuse et ceci malgré son âge relativement jeune. Il l’enverra donc fonder une Zaouïa dans la région de Sakia El Hamra et oued Eddahab et unifier les tribus nomades, avec lesquelles l’attache des liens de parenté et d’alliance.

En 1888 le Cheikh Maouelainin entame la construction de la route reliant Smara à Terfaya, pour assurer le cheminement des matériaux de construction nécessaires au chantier de sa Zaouïa à Smara. Il a chargé son fils Cheikh Attaleb Khaiar de superviser ce chantier entamé en 1895, après réception des matériaux arrivées par mer sur la cote près de Terfaya, sur un bateau appartenant au Sultan Moulay Abdelaziz, sous le commandement du navigateur Ahmida, surnommé le Turc. Ce bateau a transporté aussi les quatre artisans maçons, venus de Marrakech, Fés, Tanger et Tetouan. Lesquels artisans seront rejoint, une année plus tard par un cinquième maçon venu d’Oujda. La zaouïa a œuvré et milité pour l’unité territoriale du Maroc, tout en accomplissant ses missions sur les plans religieux, éducatif et social dans le sud. Le cheikh a unifié les tribus du sahara pour faire face à l’occupation Espagnole. Il a poussé les soldats des occupants à se retirer vers le Sénegal. Ensuite il s »est installé au nord du sahara,plus précisemment à Tiznit pour liberer le nord du Maroc de l’occupation Française. Mais la mort en 1910 a fini sa résistance face aux soldats occidentaux. En 1913, une troupe de l’armée française organise une attaque, à partir de la région d’Attar en Mauritanie, sous le commandement du Lieutenant-colonnel Moritz contre la zaouïa de cheikh Maouelainin. Cette attaque se soldera par le bombardement de de la zaouïa et la destruction de la Kasbah et de ses dépendances, ainsi que de leur contenu. La plus grande partie de la mosquée et du minaret sera aussi detruite. Le Tabor français effectuera cette violente attaque sans rencontrer de résistance, puique les tribus étant en période de pérégrination en quête d’eau et de fourrage, n’étaient pas à proximité.

 

Abdesselam ben Machich

Abdesselam ben Machich

Sidi Abdesselam ben Machich vivait, au commencement du VIIe siècle de l’hégire, dans le Djebel-Alam, aujourd’hui Djebel-Mouley-Abdesselam, montagne située au centre du massif qui s’étend de Tétouan à la vallée de l’Oued-el-Kouss. Il était issu de la famille régnante des chérifs Idrisside, dont quelques-uns s’étaient réfugiés dans ces parages lors de la chiite de la dynastie régnante et de l’avènement des Fatimides.Abdesselam ben Machich représentait, à ce titre, la tradition de la souveraineté nationale et l’élément berbère.

Il fut assassiné, en 625 de l’hégire, par un partisan de l’imposteur Abou-Touadjin. Son sanctuaire est devenu un lieu de pèlerinage, où se rendent les habitants des tribus des Djebala et de la partie occidentale du Rif. On peut avancer que le culte rendu à la mémoire du marabout forme un lien assez puissant pour unir ces populations dans une sorte de confédération religieuse. Toutes marcheraient groupées sous l’étendard de leur patron. Quoi qu’il en soit, Abdesselam ben Machich ayant transmis sa bénédiction à son élève Chadeli, ses descendants, c’est-à-dire les Beni-Arous, ne constituent qu’une noblesse religieuse sans pouvoir héréditaire. Ils n’ont donc pas d’influence personnelle dans les tribus du voisinage où ils vont s’établir. Ils sont, en général, fort riches, peu batailleurs en raison de leur extraction et des usages qu’elle leur impose; ils ne se livrent à aucune occupation ; ils sont, en qualité de chérifs, exempts de toute redevance et ne se montrent pas hostiles au Sultan qui, à l’occasion de l’expédition de 1883, est monté en pèlerinage au tombeau d’Abdesselam ben Machich, puis à la zaouïa de Sidi-Ali-Résoul, à Tétouan, distribuant de larges offrandes. Comme chérifs, les Beni-Arous sont en paix avec toutes les tribus des environs, sauf avec les Akmas. Ces derniers sont dits akmas ou tolba de Sidi-Abdesselam ben Machich et possèdent le privilège traditionnel, donné par le saint, de venir en ziara à sa koubba sans intermédiaire et d’en chasser les autres chérifs. Ils s’y rendent, chaque année, en délégation fort nombreuse. Aucun chérif ne doit s’y trouver , et ceux qui s’y trouvent par hasard sont impitoyablement chassés, sinon tués, De là, entre les Beni-Arous et les Akmas, une hostilité implacable, des luttes fréquentes.

Sa généalogie remonte jusqu’à A’li ben Abou-Taleb par Abou beker ben Hourma ben Aissa ben Salam ben Mezouar ben Ali Haydara ben Mohamed ben Idriss ben Idriss ben Abdellah ben Hassan ben Hassan Moulay Abdeslam Ben Mchich Alami, un auguste soufi, descendant de la dynastie idrisside. Abdeslam Ben Mchich Alami?est un saint soufi (1163 – 1228 soit 559-626 de l’hégire), originaire de Jbel Laâlam dans la région de Béni Arouss au Maroc. Du XIIe siècle jusqu’au XIIIe siècle, il se retira à jbel Laâlam au sud de Tanger où est situé actuellement son mausolée modeste de forme carrée construit en pierres et briques et blanchi à la chaux lui offrant un cachet rustique, et couvert des branchages d’un arbre centenaire. Il est estimé comme étant l’initiateur de plusieurs maîtres du soufisme et parmi eux le très célèbre Alime Al Chadila. Peu de choses sont connues sur la vie de ce personnage. Moulay Abdeslam ben Mchich Alami est de descendance Idrisside (descendant d’Al Hassan). Quand Moulay Abdeslam est arrivé à l’âge d’apprendre, son père le fit entrer dans une école coranique. A l’âge de 12 ans, il a déjà appris le Coran dans sept versions phonétiques du saint vertueux Sidi Salim enterré dans la tribu Béni Youssouf. On rapporte également que parmi ses maîtres en matière de sciences religieuses, figure le vertueux faqih al-haj Ahmad sit Aqatrân enterré à proximité du village Aburj dans la tribu des Akhmâs, non loin de Bab Taza. Il a reçu de lui les sciences juridiques selon la moudawana, vulgarisant la doctrine malikite. Il a eu trois autres maîtres dans l’apprentissage du Coran, son frère Al-Haj Mûsa al Ridâ, le cheikh Muhammad ibn Ali al-Misbahi et al-Hasan al-Dawâlî enterré à la grande mosquée de Ouezzane.

Quant à son initiation spirituelle, elle fut l’œuvre de Abd al-Rahman al-Madanî al-Hassanî surnommé al-Zayyât. Les maîtres du soufisme considéraient Moulay Abdessalam comme leur initiateur. Sur le plan local, les Jbalas lui dédient une dévotion toute spéciale et le considèrent comme le protecteur de leur pays ce qui lui vaut le titre posthume de « Cheikh Jbala ». La tombe où il est supposé reposer est aujourd’hui l’un des grands lieux de pèlerinage où affluent des centaines d’adeptes au mois de juillet de chaque année. C’est un moment d’intense recueillement religieux mais aussi l’occasion de faire la fête avec de la musique, des danses soufies ainsi que des fantasias. Les enseignements de Moulay Abdessalam Benmchich Al Alami ont formé les bases de plusieurs écoles ou voies du soufisme et, de nos jours, ses disciples continuent d’en diffuser les principes. Il méditait et priait au sommet de sa montagne. C’est aussi là qu’il mourut. De là haut, il pouvait veiller d’un simple coup d’œil sur toute la région. Pendant la décadence almohade, Ibn Abî Al-Taouâjin qui était le gouverneur du sultan Yahya al-Mutasim, s’est déclaré prophète et a vu en Moulay Abdessalam Benmchich un ennemi, et dans son activisme un sérieux obstacle à ses projets. Il l’a fait assassiner non loin de la source où il avait l’habitude de faire ses ablutions. Il y a eu parmi ses descendants et ceux de ses frères et oncles un nombre incalculable de savants confirmés qui se sont arrêtés aux limites de ce qui a été rapporté à son sujet, et ils n’ont consigné que ce qui revient à sa généalogie, à sa voie, à ses vestiges à Jbel Alam, à sa tombe, aux circonstances de son assassinat, au désaccord sur la date de sa mort, et à ce qui a été rapporté par ceux qui ont fait connaître son disciple, le pôle Abû-l-Hasan al-Shâdili, concernant ses conseils et ses dires. Quant à sa prière authentifiée et connue dans toutes les régions du monde, la beauté de sa rhétorique frise l’inimitable, et tous ceux qui la récitent témoignent de ses effets bienfaisants.

Sidi Bouarrakia, Saint de Tanger

Sidi Bouarrakia, Saint de Tanger

L’histoire de Tanger demeure toujours liée au nom de Sidi Bouarrakia. De son vrai nom Mohamed Al Haj Al Bakkali, celui- ci est considéré comme le patron de cette ville. Il se distinguait de son vivant par sa piété, sa générosité ainsi que par sa lutte héroïque contre le colonialisme. Sa réputation la devait aussi à son grand savoir dans les sciences du hadith et le fikh. Vénéré de son vivant comme un saint, Sidi Bouarrakia est né dans la tribu de Béni Hassan dans la région de Tétouan. C’était un chérif Idrissi affilié au fondateur de la Zawiya Al Harayik, Sidi Allal Al Haj Al Bakkali. Il a reçu une véritable éducation religieuse et manifestait dès son enfance un grand dévouement à Dieu.

Selon les historiens, Sidi Bouarrakia s’est mis tôt et avec beaucoup d’intérêt à l’étude des sciences religieuses. Il avait l’habitude de porter un turban vert en vogue à l’époque en Irak et en signe de son appartenance symbolique à l’Imam et 4ème Calife, Ali Ben Abi Taleb. Ce qui lui a valu l’appellation de Bouarrakia Al Khadra. Outre son dévouement à Dieu, ce jeune chérif Iddrisside faisant preuve de beaucoup de courage et de grand patriotisme. Il a décidé de se joindre aux combattants pour la lutte contre le colonialisme. Sidi Bouarrakia a quitté ainsi sa tribu natale pour s’installer à Tanger alors ville occupée par les Anglais. Il s’est engagé précisément sous le règne du Sultan alaouite Moulay Ismaïl (1672-1727) dans le mouvement national du Jihad. -Il a réussi à s’y imposer grâce à son courage et sa bravoure et être parmi les premiers rangs du commandement. Ce qui lui a permis de côtoyer le Moujahid et gouverneur Ali Ben Abdallah Rifi à qui le Sultan Moulay Ismaïl avait confié le siège de Tanger. Ils étudiaient ensemble à la récupération de la ville du détroit. Sidi Bouarrakia est parvenu en tant que commandeur religieux et aux côtés du fils du gouverneur, Rifi, kaïd Ahmed, à atteindre cet objectif et à répandre par conséquent sa réputation dans toute la zone Nord-Ouest du Maroc. Il menait depuis lors une vie mystique et sa résidence connaissait une affluence des pèlerins venus des quatre coins du Maroc. Il n’a jamais cessé de fréquenter les milieux des combattants (Moujahidines) car il continuait à enseigner à ces derniers les théories religieuses et doctrines de l’Islam.

La mémoire historique de Tanger garde de Sidi Bouarrakia un grand guide spirituel qui a consacré sa vie au Jihad, et aux œuvres de charité. Il a fait en outre d’importants dons pour l’édification et l’entretien des lieux de culte. Le Saint Sidi Bouarrakia est décédé en 1130 de l’hégire (aux environs de 1718). Il a été inhumé dans sa propriété où il avait l’habitude de se recueillir et prier. Une Kobba s’y est élevée au début du XXème siècle. Réputé par sa sainteté, le mausolée de Sidi Bouarrakia était visité par les pèlerins tangérois avant de se rendre par mer à La Mecque. Les notables et les autorités de la ville organisaient annuellement un moussem pour la célébration du septième jour de l’Aïd El Mawlid. Ce dernier a été disparu pendant 40 ans pour être réhabilité en 2006. Il est devenu ainsi un événement religieux annuel célébré en grande pompe. En plus des veilleuses religieuses, ce moussem se distingue comme auparavant par un grand cortège organisé à cette occasion et où défilent notamment des taureaux suivis par des porteurs d’offrandes ainsi que des troupes folkloriques. Situé en plein centre-ville, le mausolée Sidi Bouarrakia s’impose comme monument historique parmi les merveilles architecturelles dont la mosquée Mohammed V. Il dispose d’un vaste lieu de culte qui connaît une grande fréquentation.

Benseddiq Elghoumari

Benseddiq Elghoumari

La famille des Benseddiq Elghoumari est une famille connue et reconnue pour sa défense de la Sounna, sa vaste science et sa contribution honorable dans l’école Malékite. Le cheikh Ahmed Benseddiq elghoumari, lui, n’est pas à considérer comme un malékite, il a fait beaucoup d’Ijtihad et a opté pour des avis qui ne sont pas toujours l’avis de l’école malékite. Mais il a réalisé des travaux intéressants au sujet du Fiqh al-mouqaran (Fiqh comparé).

Ce savant fut d’abord malékite puis chafiite puis a fini par choisir l’idjtihad absolu. Selon les biographes, Ahmed Ibn Mohamed Ibn as-Siddiq Al-Ghoumari descend de Dawoud Ibn Idris Ibn Abdellah Ibn Al-Hassan Ibn Ali et Fatima (que Dieu les agrée), fille du Prophète صلى الله عليه وسلم Le Chaykh, l’Imam, le Hafidh (spécialiste de la science du Hadith), le Moujtahid (Jurisconsulte) Ahmad Ibn Mouhammad Benseddiq elghoumari Al-Maghribi Al-Haçani est né en 1320 au Maroc et il est décédé en 1380 de l’Hégire (rahimahou l-Lah). Il est le grand-frère des deux grands savants : le Chaykh ‘Abdou l-Lah Al-Ghoumari et le Chaykh ‘Abdou l-‘Aziz Al-Ghoumari. – Ce grand savant met en garde explicitement contre les égarements de Ibn Taymiyah. Il dit que Ibn taymiyah est un égaré qui égare et que ceux qui suivent sa voie et ses idées perverses sont des chiens de l’enfer.Et il confirme que les livres de Ibn taymiyah sont des sources d’égarements. – Lorsqu’il parle de la corne du diable (qarn ach-Chaytan) il vise Mouhammad Ibn ‘Abdil-Wahhab comme cela est compris d’un hadith, et les chiens de l’enfer (kilab an-nar) sont les disciples de Mouhammad Ibn ‘Abdil-Wahhab, c’est à dire les Wahhabites. Sidi Abdel-‘Aziz Ben Siddiq al-Ghumari est le fils de l’imam de son temps, le Shaykh Muhammad Ben Siddiq, qui fut, sans doute, le plus célèbre savant du Hadith de la fin du XIXème et du début du Xxème siècle. Sidi Muhammad a eu 6 enfants qui sont tous devenus des sommités dans la science du Hadith , et les flambeaux des Ahl Sunna.

Descendants du Prophète Muhammad – صلى الله عليه وسلم – du côté de leur père, ils sont aussi les descendants du grand Shaykh soufi et juriste Ahmed Ibn Ajiba du côté de leur mère. Avec ses frères Ahmad et Abdallah, Sidi Abdel-‘Aziz est le plus renommé des 6 enfants de Sidi Muhammad. Il mémorisa le Coran très tôt, reçut des autorisations (‘ijaza) de plusieurs centaines de professeurs, pour devenir un des leaders de la transmission du Hadith au niveau mondial, reconnu comme étant Hafiz al-Hadith. Les livres de Sidi Abdel-‘Aziz sont lus et étudiés dans tout le monde musulman, et en particulier sa réfutation des erreurs d’Al-Albani appelée « Bayan Nakth al-Nakith al-Mu`tadi ». Il était considéré de son vivant par certains comme le Shaykh al Islam et le Boukhari de son temps.

 

Sidi Bennour, Saint De Doukkala

Sidi Bennour, Saint De Doukkala

Sidi Bennour est un grand savant Malikiy enterré au milieu de Doukkala. Il est parmi les walliys connus du Maroc. Son cheikh est Sidi Abdel Jalil bnou wahlan. C’était un homme détaché de la dounia, il avait beaucoup d’élèves. Parmi eux : – Chaykh Abou Chou’ayb as- Sariyah qui était le chaykh de Abou Yazza qui est le chaykh de Abou Madian.

Après la mort de son frère qui avait laissé des enfants, Sidi Bennour s’est marié avec la femme de celui-ci. Il ne mangeait aucun repas que sa femme lui présentait par peur de manger la nourriture des orphelins et ne mangeait que de l’herbe. Il disait : « si ton nafs désire un repas et que tu doutes de sa provenance, alors délaisse ce repas car il est un ennemi et le délaisser en fait un ami ». A son époque, le gouverneur de la région (le roi était Youssouf Ibnou Tachaffin) a menacé injustement un homme et lui a dit qu’il allait le tuer. L’homme est parti se réfugier chez Sidi Bennour qui l’a accueilli et l’a rassuré en lui affirmant que le gouverneur ne lui nuirait pas. En effet, le gouverneur s’était bien mis à sa poursuite avec ses soldats C’est un grand savant Malikiy enterré au milieu de Doukkala. Il est parmi les walliys connus du Maroc. Son cheikh est Sidi Abdel Jalil bnou wayhlan C’était un homme détaché de la dounia, il avait beaucoup d’élèves. Parmi eux : – Chaykh Abou Chou’ayb as- Sariyah qui était le chaykh de Abou Yazza qui est le chaykh de Abou Madian.

 

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