D’emblée, le nom de Sidi Abdelaâziz Tebaâ, s’est inscrit sur la liste historique des hommes célèbres de la ville de Marrakech. Né, vers le milieu du 9ème siècle de l’hégire dans une famille qui avait comme activité principale le commerce. LE REGARDER SUFFIT… De passage à Marrakech, l’Imam El Jazouli rencontre le jeune Abdelaâziz. Pour le tester, il lui demanda l’hospitalité. Il l’amène chez ses parents, sans hésiter, à Derb Ibn Hareb au quartier Leksour. Plus tard, l’Imam El Jazouli dira de lui : «Le regarder suffit… » et le voulait comme successeur. Mais l’Imam est décédé avant que Sidi Abdelaâziz n’ait atteint un niveau suffisant d’éducation mystique. Il se rendra de nouveau à Fès pour rejoindre son futur Cheikh Sghir El Habti, qu’il va servir huit ans. A son retour à Marrakech, Sidi Abdelaâziz, fonde sa zaouia au quartier El Kebbabine sur un terrain donné en legs par Ahmed El Amine El Kostali. Abdelkrim Al Fellah se charge de le servir, lui et sa famille. A la zaouiya, Tebaâ enseignait à ses disciples le traité d’Ibn El-Bennaa: «Les recherches originelles» et les prières de son Cheikh El Jazouli… Un des disciples de Sidi Abdelaâziz arrive de Meknès. Tebaâ le reçoit en lui disant : «Mon frère El Harti a purifié ton dirham mais ne l’a pas visé. Le dirham sans cachet n’a pas de valeur sur les marchés. Moi, Je te mets le cachet…». Ce nouveau venu est le futur Cheikh M’hamed Benaïssa dit El Hadi qui s’est rendu très célèbre par la suite. A Meknès, de nombreux mourides de toutes les régions du pays, vont affluer pour apprendre sa tarika basée sur la sincérité, l’affection, et la générosité. Dans son cercle, le Saint-Coran ,«Dalaïl Al Kheïrat», et son Hizb «Soubhane Daïm» étaient les matières d’emploi de son enseignement.
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