En 1888 le Cheikh Maouelainin entame la construction de la route reliant Smara à Terfaya, pour assurer le cheminement des matériaux de construction nécessaires au chantier de sa Zaouïa à Smara. Il a chargé son fils Cheikh Attaleb Khaiar de superviser ce chantier entamé en 1895, après réception des matériaux arrivées par mer sur la cote près de Terfaya, sur un bateau appartenant au Sultan Moulay Abdelaziz, sous le commandement du navigateur Ahmida, surnommé le Turc. Ce bateau a transporté aussi les quatre artisans maçons, venus de Marrakech, Fés, Tanger et Tetouan. Lesquels artisans seront rejoint, une année plus tard par un cinquième maçon venu d’Oujda. La zaouïa a œuvré et milité pour l’unité territoriale du Maroc, tout en accomplissant ses missions sur les plans religieux, éducatif et social dans le sud. Le cheikh a unifié les tribus du sahara pour faire face à l’occupation Espagnole. Il a poussé les soldats des occupants à se retirer vers le Sénegal. Ensuite il s »est installé au nord du sahara,plus précisemment à Tiznit pour liberer le nord du Maroc de l’occupation Française. Mais la mort en 1910 a fini sa résistance face aux soldats occidentaux. En 1913, une troupe de l’armée française organise une attaque, à partir de la région d’Attar en Mauritanie, sous le commandement du Lieutenant-colonnel Moritz contre la zaouïa de cheikh Maouelainin. Cette attaque se soldera par le bombardement de de la zaouïa et la destruction de la Kasbah et de ses dépendances, ainsi que de leur contenu. La plus grande partie de la mosquée et du minaret sera aussi detruite. Le Tabor français effectuera cette violente attaque sans rencontrer de résistance, puique les tribus étant en période de pérégrination en quête d’eau et de fourrage, n’étaient pas à proximité.
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