Chaykh Youssouf Ben Ali

Chaykh Youssouf Ben Ali

Parmi les sept waliys de Marakech, on trouve le chaykh Youssouf Ben Ali. Il est arrivé à un haut degré de sainteté appellé al wara’qui est le fait de s’éloigner des péchés et de se détacher de la dounya. Il était atteint par la lèpre et c’est pour cela qu’on l’appelle Abou Yaqoub al moubtala ( l’éprouvé). C’était un homme qui patientait beaucoup. Un jour , un morceau de chair s’est détaché de son corps et lui, devant cette épreuve, au lieu de se plaindre, d’être triste, il a invité des pauvres et leur a offert un repas. Chez les soufiys, il y a deux sortes de personnes qui patientent : celui qui n’est pas content de l’épreuve, qui souffre mais qui patiente et celui qui souffre, patiente aussi , mais qui est content d’être éprouvé. C’est un haut degré que cette deuxième catégorie.

Un jour, il s’est mis à chanter des vers de poésie disant : « j’ai pris l’habitude de mon épreuve jusqu’à ce qu’elle me tienne compagnie. Mon épreuve a duré longtemps jusqu’à ce que je m’habitue à elle…. Parmi ses prodiges, on raconte qu’un savant appelé Abou l ^Abbas Ahmed ben ^Abdel^Aziz Alkharaze a dit : « j’ai fait al joumou^a dans la grande mosquée de Marakech. Après le salam, je me suis endormi et pendant mon sommeil j’ai rêvé que Youssouf Ben ^Aliyy était mort. Je me suis alors réveillé et je me suis précipité chez lui. Quand il m’a vu l’air triste , il m’a demandé ce qui m’arrivait. Je lui ai expliqué : je t’ai vu mort dans le rêve alors que je n’ai pas beaucoup profité de toi ; il m’a répondu : il me reste 40 jours, profites – en ! et en effet après 40 jours il est décédé tout comme il me l’avait annoncé, c’est-à-direqu’il allait décédé un jeudi , au moment du maghrib et qu’il allait être enterré le vendredi. Il m’avait confié une somme d’argent correspondant aux frais de l’enterrement, du linceul et lorsque je l’ai déposé dans sa tombe, il a ouvert les yeux et a dit : « je suis vivant et toute personne qui aime Allah est vivante ». On comprend par cela que les délices de la tombe sont une réalité.

A l’époque dans un village proche de Marrakech, les gens souffraient d’un gouverneur injuste qui volait leur argent. Ils sont donc venus le voir pour lui demander conseil. En arrivant , ils ont trouvé plein de mouches sur son corps. Il leur a dit : « ne vous approchez pas, ces mouches ont bien mangé, elles se reposent » Ainsi, ils avaient eu la réponse à leur question car de la même manière que Youssouf Ben ^Aliyy leur demandait de ne pas chasser les mouches en s’approchant, car sinon de nouvelles plus affamées encore allaient arriver, il leur conseillait de ne pas tenter de se débarrasser du gouverneur au risque qu’un autre plus injuste encore prenne sa place et recommence ses tyrannies. Un jour, sa femme l’a entendu parler avec quelqu’un alors qu’elle pensait qu’il n’y avait personne à la maison. Elle lui a demandé de qui il s’agissait ? Il lui a dit que c’était al Khadir qui était venu lui emmener des médicaments mais qu’il n’avait pas accepté ( se soigner est sunnah, ce n’est pas un devoir). Il avait préféré choisir d’atteindre les hauts degrés. Il est mort en 593 H, il est enterré à côté de al Qadi^^iyyad. Il a vévu à la même période que lui ainsi que Sebti, Moulay ^Abdou l Lah et bien d’autres, c’était l époque en or. Son chaykh était Abou l ^ousfour qui était lui-même l’élève de Moulay Bouazza. Abou l ^Ousfour est originaire de Meknès, il est mort en 583 H. Abou l ^Ousfour et Youssouf ben ^Aliyy ( le chaykh et l’élève) sont enterrés l’un à côté de l’autre. On ne connait pas beaucoup de choses sur lui mais beaucoup de savants ont témoigné de sa sainteté et de son statut d’élève de Moulay Bouazza.

Abou Mohamed Abdellah El Ghezouani

Abou Mohamed Abdellah El Ghezouani

Abou Mohamed Abdellah El Ghezouani effectue ses premières études à Fès où il est resté à côté d’Abi El Hassan Ali Ben Saleh El Andalousi. Ce dernier lui indiqua, pour son éducation spirituelle le Cheikh Tebaâ , déjà bien établi à Marrakech. De retour dans cette ville, il s’inclina, comme jardinier, aux ordres de son futur maître Sidi Abdelaâziz Tebaâ. Après une dizaine d’années, Sidi Abdelaâziz l’autorisa à ouvrir une première zaouiya au pays du Habt. Sa réputation s’étant répandue très vite, comme l’avait prédit son père. Contraint d’abandonner cette zaouiya, il ouvrira une deuxième à Fès, mais il sera de nouveau obligé de la quitter, emprisonné pour une raison futile il sera relâché.

El Ghazouani décida, alors, de regagner Marrakech. Plus tard, il sera à la tête des habitants pour défendre la ville contre les Portugais. Ces derniers avaient essayé de l’encercler du côté de Bab-Taghazout, mais ils ont échoué dans leur tentative et se sont repliés sur Safi occupée. La zaouiya qu’il avait fondée au quartier «Leksour» ne désemplissait pas de disciples et de visiteurs toujours bien accueillis. En plus de son talent d’enseignant, Sidi El Ghezouani est l’auteur d’un très beau traité sur le souphisme intitulé «Le point», mais il est aussi un habile entrepreneur en matière des canalisations et du labour de la terre, Moul Tabaâ était d’une très grande-générosité envers les nécessiteux. Des vertus, certes, qui lui ont permis, d’être un des hommes inoubliables de Marrakech à côté de ses compagnons, l’Imam Souhaïli, El Cadi Ayad, Abou El Abbès Sebti, Sidi Youssef Ben Ali et l’Imam El Jazouli.

Sidi Abdelaâziz Tebaâ

Sidi Abdelaâziz Tebaâ

D’emblée, le nom de Sidi Abdelaâziz Tebaâ, s’est inscrit sur la liste historique des hommes célèbres de la ville de Marrakech. Né, vers le milieu du 9ème siècle de l’hégire dans une famille qui avait comme activité principale le commerce. LE REGARDER SUFFIT… De passage à Marrakech, l’Imam El Jazouli rencontre le jeune Abdelaâziz. Pour le tester, il lui demanda l’hospitalité. Il l’amène chez ses parents, sans hésiter, à Derb Ibn Hareb au quartier Leksour. Plus tard, l’Imam El Jazouli dira de lui : «Le regarder suffit… » et le voulait comme successeur. Mais l’Imam est décédé avant que Sidi Abdelaâziz n’ait atteint un niveau suffisant d’éducation mystique. Il se rendra de nouveau à Fès pour rejoindre son futur Cheikh Sghir El Habti, qu’il va servir huit ans. A son retour à Marrakech, Sidi Abdelaâziz, fonde sa zaouia au quartier El Kebbabine sur un terrain donné en legs par Ahmed El Amine El Kostali. Abdelkrim Al Fellah se charge de le servir, lui et sa famille. A la zaouiya, Tebaâ enseignait à ses disciples le traité d’Ibn El-Bennaa: «Les recherches originelles» et les prières de son Cheikh El Jazouli… Un des disciples de Sidi Abdelaâziz arrive de Meknès. Tebaâ le reçoit en lui disant : «Mon frère El Harti a purifié ton dirham mais ne l’a pas visé. Le dirham sans cachet n’a pas de valeur sur les marchés. Moi, Je te mets le cachet…». Ce nouveau venu est le futur Cheikh M’hamed Benaïssa dit El Hadi qui s’est rendu très célèbre par la suite. A Meknès, de nombreux mourides de toutes les régions du pays, vont affluer pour apprendre sa tarika basée sur la sincérité, l’affection, et la générosité. Dans son cercle, le Saint-Coran ,«Dalaïl Al Kheïrat», et son Hizb «Soubhane Daïm» étaient les matières d’emploi de son enseignement.
Imam Mohamed Ben Slimane El Jazouli

Imam Mohamed Ben Slimane El Jazouli

L’Imam Al Jazouli a vu le jour au Sahel du Souss, de descendance chérifienne, l’Imam Mohamed Ben Slimane El Jazouli est un des «sept hommes» célèbres de la ville de Marrakech. Il serait né au début du 9ème siècle de l’Hégire sans aucune date précise à Tankert, une petite localité sur la côte. Après un premier séjour dans la capitale spirituelle Fès (école Seffarine) où il menait une vie de méditation et de solitude, Imam Al Jazouli prendra son bateau de pèlerin pour entreprendre une longue tournée au Machrek où il a visité notamment la ville Sainte d’El Qods et assisté aux cours du Cheikh Abderrahmane Al Ajami à Al Azhar au Caire. Ce long voyage ne lui a pas donné l’occasion de rencontrer la perle rare.

De retour dans son pays, il décide de partir , à nouveau à la recherche du guide spirituel. Mais une fois à Tanger, une femme de vertu le dissuada de rebrousser chemin, les siens ont besoin de lui. Le jeune voyageur se retrouve pour la deuxième fois à Fès, où il va composer son célèbre ouvrage «Dalaïl Al Khaïrat» à partir des livres de l’université Al Karaouiyine. Le continuateur de la Tarika Chadilya Un beau jour, la chance lui a souri. Imam Al Jazouli rencontre le Cheikh Zerrouk à Fès, l’auteur «des vérités du cœur» … qui lui montre le chemin de Tit – Sur la côte d’El Jadida – Son futur Cheikh Abou Mohamed Abdellah Amghar l’accueille et lui donna le ouard Chadili.

El Jazouli passera quatorze ans aux côtés de son bienfaiteur à lire le Saint Coran «Dalaïl Al Khaïrat» et quatorze mille «Basmalla» dans un total retrait de la vie publique Mohamed Abdellah Amghar appartient à une famille qui hérite la noblesse de père en fils. Mûri, l’Imam El Jazouli aurait de nouveau entrepris un voyage aux Lieux Saints où il a passé trois à quatre ans avant de regagner Safi et le pays des Regragua où la tradition chadilie est bien ancrée grâce au Cheikh Abou Saïd Othmane Retnani qui n’est autre que le Cheikh Abi Abdellah Mohamed Amghar cité plus haut.

Au pays des Chiadma, le courant est vite passé, le nombre des disciples du nouveau venu atteint un chiffre record : douze mille six cent cinquante six … Devant un tel succès il fallait bien s’attendre à des surprises. El Jazouli sera contraint de quitter la ville de Safi, et au fur et à mesure, d’autres localités sur son passage. N’empêche le nombre de ses partisans va en se multipliant : El Jazouli prêchait la résistance et encourageait la population à défendre les côtes menacés par les Portugais. Du sacré au sacrifice Après un court séjour à Massa (Souss), il sera prié de chercher d’autres horizons. Sept ans, les dernières de sa vie va les consacrer à l’enseignement et à l’éducation de ses disciples dans de petites localités dans la région de Chiadma où il y trouvera sa fin vers 870 ou 875 de l’Hégire. Son corps déterré sera disputé par les tribus de Chiadma et Haha. Un certain Amr Benslimane l’accapare et le fait surveiller jour et nuit par ses vigiles. La menace du littoral est devenue effective : les villes de Sebta, El Kasr Sghir, Anfa, Asilah, Tanger, Safi, Agadir, Azemmour ont été occupées .

Les Portugais ont même essayé de prendre Marrakech. Le mouvement de résistance s’est alors organisé autour de Ahmed Ben Moussa à Tazeroualt (Souss), Saïd Ben Abdelmoumen (Haha), Abou Mohamed Abdellah El Ghezouani (Moul Leksour) à Marrakech, les chorfas Idrissis au Nord, les Chorfas Hassaniens à Draâ (Tafilalet) aidés justement par les disciples du Cheikh El Jazouli. La mémoire de l’Imam est honorée. Les événements intervenus au Sud et à Marrakech, vont pouvoir dynamiser sa tarika qui va devenir une es plus importantes dans le soufisme au Maghreb et au monde musulman. Le corps El Jazouli, après avoir passé soixante dix ans à Afoughal, est ramené par les Saâdiens à Marrakech où il est enterré…

Abu al-Abbas as-Sabti

Abu al-Abbas as-Sabti

Abu al-Abbas as-Sabti (1129-1204) (arabe أبو العباس السبتي) ou Abu al Abbas Ibn Ja`far al-Khazraji as Sabti (parfois connu sous le nom de Sidi Bel Abbès) est un maître soufi marrakchi originaire de Sebta. Il est l’un des sept saints de Marrakech. Il naît à Ceuta en l’an 524 du calendrier musulman (1129 du calendrier grégorien). Orphelin de père dès l’âge de dix ans, la mère d’Abu al-Abbas as-Sabtin’a d’autre recours que de mettre un terme prématuré à ses études et le faire apprenti auprès d’un tisserand. Mais le jeune enfant supportait mal ce choix et fuyait pour rejoindre le cercle du maître Muhammad al-Fakhar, ami du célèbre Cadi Ayyad, tous deux symboles de l’âge d’or culturel que connaît la cité à l’époque. Impressionné par les capacités d’apprentissage et l’investissement de l’enfant, le Cheikh al-Fakher l’initie à la mystique soufie et l’initie à un verset coranique amené à devenir le leitmotiv de l’œuvre du saint : « Dieu ordonne la justice et la charité » En l’an 540 de l’hégire (1145-1146), tout juste âgé de 16 ans, Abu al-Abbas as-Sabti quitte Sebta pour Marrakech, alors accablée par les terribles campagnes militaires d’Abd al-Moumen.

Dès mars 1147, la ville tombe et devient capitale du nouvel empire almohade. Les nombreuses hagiographies du saint indiquent qu’Abu al-Abbas fit dès son arrivée forte impression auprès des populations désemparées des environs de la cité. Rapidement, il entama une longue retraite spirituelle sur les pentes désolées du Jbel Gueliz, aux portes de la cité. Son compagnon spirituel, un dénommé Messaoud, subvenait aux besoins matériels d’Abu al-Abbas en allant travailler à Marrakech en tant que maçon. Un jour, victime de la malhonnêteté d’un client, Messaoud alla solliciter le maître. Le mauvais payeur fut puni, la justice fut rendue et la réputation d’Abu al-Abbas était faite. Il est alors invité par le nouveau souverain Abu Yaqub Yusuf à gagner la capitale, requête qu’il finit par accepter.

À Marrakech, Abu al-Abbas est inscrit par Abu Yaqub Yusuf sur le registre des Talabat al-Hadar et bénéficie à ce titre d’une école dôtée de biens en habous. Il y dispense des cours de grammaire et de calcul, mais s’illustre par sa faculté à se mettre au service de ses étudiants, même pour les tâches les plus humbles. Il met en place de son vivant un dispositif d’assistance aux plus vulnérables qui servira par la suite de matrice aux dispositifs futurs de la zaouïa. Mais la renommée du saint est surtout due à ses prêches sur la voie publique, inhabituels chez les maîtres soufis qui privilégient généralement l’ascèse et les causeries entre initiés. Vêtu d’une simple toge de laine, il harangue les passants pour les inciter à faire preuve de générosité. Ibn Rochd, intrigué par la personnalité du personnage, résume sa doctrine par la phrase suivante : « L’Être est affecté par la générosité ». Il vilipende l’avarice des grands, responsable selon lui des fléaux que connaît le pays comme la sécheresse.

Sept Saints de Marrakech

Sept Saints de Marrakech

Tous ces saints étaient de grands savants en théologie islamique L’un d’entre eux se distingue cependant dans l’imaginaire des gens : Sidi Bel Abbès Sebti, considéré comme le véritable saint patron de la ville. Cet homme est le plus invoqué (les marchands de beignets lui dédient le premier fruit de leur travail et les paysans, leur première gerbe de blé).

Voici une brève présentation de chacun des walis de la ville :

Sidi Bel Abbes Aussi appelé : Abou el Abbas Ahmed ben Jaafar el Khazraji. Origine : Originaire de Sebta. Education : Disciple de Cadi Ayyad, Il a vécu pendant 40 ans dans une grotte sur une colline du Guéliz, sans jamais pénétrer dans la ville. Il passa sa vie à soigner et défendre les faibles et les aveugles. Mort en : 1205 (601 de l’Hégire) Enterré à : cimetière de Sidi Marouk, près de Bab Taghzout.

Sidi Youssef Ben Ali Aussi appelé : Abou Yaakoub Youssef ben Ali. Origine : Yéménite, de Marrakech. Education : Il fut le brillant élève du Cheikh Abou Asfour. Signe particulier : Atteint de lèpre, il garda jusqu’à sa mort une immense foi en Dieu. Mort en : 1196 (593 de l’Hégire). Enterré à : Bab Ghmat.

Sidi Abdelaziz Tebbaâ Aussi appelé : Abou Fares Abdelaziz. Origine : Marchand de soie originaire de Fès. Education : Principal disciple de Sidi Ben Slimane. Signe Particulier : Il propagea l’éthique soufie dans les corporations d’artisans. Mort en : 1508 (914 de l’Hégire). Enterré : non loin de la Mosquée Ben Youssef.

Sidi Abdellah El Ghazouani Aussi appelé : Moul El Ksour Origine : Originaire de la tribu Gazouane. Education : Après avoir poursuivi ses études à Fès puis à Grenade, il s’installe à Marrakech pour compléter sa formation auprès de Sidi Abdelaziz Tabaa. Signes Particuliers : Le Sultan Sidi Mohamed Cheikh l’incarcéra à Marrakech, jaloux de sa bonne réputation auprès du peuple. Il sera libéré quelques années plus tard. Mort en : 1528 (934 de l’Hégire) Enterré : non loin de la Mosquée Mouassine.

Sidi Ben Slimane Aussi appelé : Sidi Mohammed ben Slimane ben Said al Jazouli. Origine : Originaire de Souss. Education : Il fut inscrit à la Médersa Essaffarine de Fès où il excellait dans les hadiths. Signes Particuliers : Il est le fondateur du soufisme marocain en vue d’une mobilisation contre l’invasion ibérique. Il est l’auteur du célèbre recueil de prières «Dala’il al-Khayrat » (les chemins des bienfaits). Il décéda en train de faire la prière. Mort en : 1465 (870 de l’Hégire) Enterré à : La zaouïa Jazoulia, au nord de la médina, à proximité de Dar-el-Glaoui.

L’Imam Souheili Aussi appelé: Abou el kassim, Abou zaid Abderrahmane ibn al Khatib Abou Amer ben Abi al Hassan Asbagh ben Houssine ben Saadoun ben Redouane ben Fattouh Souhaili. Origine : Originaire de Souhail, près de Malaga. Education : Fut ramené d’Espagne par Yacoub El Mansour. Signes Particuliers : Il est connu pour sa poésie soufie et son ouverture d’esprit Mort en : 1186 (582 de l’Hégire) Enterré : près de Bab Robb.

Cadi Ayyad Ben Moussa Aussi appelé : Abou Al Fadl Ayyad ben Amer Ben Moussa Ben Ayyad Ben Mohamed Ben Abdellah Ben Moussa Ben Ayyad Al Yahsob OU « Cadi de Grenade ». Origine : Yéménite, originaire de Sebta. Education : Eleve de Abou Abdellah ben Issa, de l’Imam Abou Abdellah ben Hamdine, de Abou Al Hassan ben Siradj et l’imam Abou Al walid Ibn Rochd. Signe Particulier : Il est le plus célèbre de l’école en Occident musulman : son amour du Prophète exprimé dans son ouvrage « Al-Chifaa » Mort en : 1149 (544 de l’Hégire) Enterré : près de Bab Aïlen. Comment s’effectue la ziara (visite)? La ziara se fait suivant un parcours circulaire : La « ziara » s’effectue dans l’ordre suivant : Sidi Youssef Ben Ali Cadi Ayyad Sidi Bel Abbès Sidi Ben Slimane Sidi Abdelaziz Tebbaâ Sidi Abdellah El Ghazouani Imam Souheili

 

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